• A l'époque

    * À l'époque, une « tribu » désignait plus un groupe ethnique ou linguistique qu'une entité politique. Aucun chef ne parlait au nom de l'ensemble d'une tribu et les tribus étaient elles-mêmes divisées. Par exemple, certains chefs participèrent à des conflit tandis que d'autres restaient à l'écart.

    * La Femme Indienne est une épouse fidèle et obéissante. Son mari la respecte. Le guerrier ennemi à l'obligation de lui laisser la vie sauve. Elle confectionne les habits et les bijoux. L'hiver, elle s'occupe du bois et de l'eau. Les femmes sont les gardiennes du foyer. Dans de nombreuses tribus, elles assistent aux réunions du conseil. Elles partagent les mêmes peines et les mêmes joies que les hommes de la tribu. Dès l'âge de six ans, la petite indienne aide sa mère aux petits travaux du "ménage". A dix ans, elle monte à cheval comme un guerrier, s'occupe de ses frères et sœurs et prépare le pemmican ( viande de bison séchée ) et les peaux des petits animaux tués par son père. Elle sait tout faire quant à quatorze ans , on la marie à un jeune brave plus âgé qu'elle.

    (la polygamie était coutumière chez les indiens) Un homme pouvait épouser autant de femmes qu'il le souhaitait - à la seule condition qu'il pût les nourrir. La polygamie n'était en aucun cas synonyme de discrédit social pour les femmes.  Dans bien des cas, elle était suggérée par la première épouse qui, en invitant son mari à prendre une plus jeune femme, cherchait à se débarrasser de certains fardeaux domestiques. L'homme peut épouser deux sœurs, cela avait l'avantage de rassembler au sein d'une même famille conjugale des jeunes femmes liées par le sang et par une amitié de longue date. Bien plus, elle renforçait les liens de la famille. Dans ce cas-là, l'influence de la branche féminine surpassait, ô combien, celle de l'époux et, quand la résidence était située sur le territoire de la famille de la femme, la cohésion de la bande des femmes était démultipliée. Un mariage organisé de cette façon et conjugué au pluriel signifiait pour la famille l'apport d'un homme responsable et vigoureux.  

    A la mort de son frère, un homme était invité à épouser sa veuve. Ce serait déraison de penser que tous les hommes sautaient sur l'occasion d'épouser la veuve de leur frère. Il est plus probable que certains d'entre eux redoutaient plutôt l'idée de survivre à celui-ci.

    * Les noms donnés aux enfants appartenaient à la famille et un jeune homme devrait gagner un nouveau nom par ses exploits. Les filles conservaient leur nom de naissance toute leur vie

     * L’instruction se faisait à travers le récit d’histoires dont le héros se nomme Napi. Ces histoires contenaient toujours une leçon. Napi est un personnage mythique qui personnifie toutes les forces et faiblesses de l' être humain, et qui dispose de pouvoirs surnaturels.

    * Les animaux protecteurs étaient peints par les guerriers sur leurs tipis.

    * Avant et après un raid, les jeunes hommes ne devaient pas manger la viande des côtes ni les jarrets du bison parce que les parties correspondantes de leur propre corps s’en trouveraient affaiblies. Personne ne devait fumer avant un raid de guerre parce que fumer avait tendance à donner soif et à couper 

    le souffle. Chaque membre du groupe devait emmener tout les vêtements sacrés qu'il possédait comme les coiffures de guerre, boucliers, beaux habits, etc. Tout cela devait être transporté à dos d’homme avec 10 à 15 paires de mocassins de rechange. Comme les hommes ne s’encombraient pas d’ustensiles de cuisine, ils emportaient de la viande séchée. Le gibier tué en route étant consommé sur place

    * Outre les maladies et les guerres, le whisky fut une autre cause de mortalité chez les indiens, sans parler des problèmes causés au sein des tribus et des familles.

    * Chez les Indiens existe une division stricte du travail. Certaines tâches sont réservées aux femmes : telle la cuisson du pain au four . Par contre l'homme chasse et construit .

    * A l'époque l'entraide était indispensable, un homme seul ne pouvait survivre. Chaque domaine était pris en charge par un spécialiste. La survie de la communauté dépendait de tous.

    * Le père enseigne donc très tôt à son fils l'usage et le maniement de l'arc, pour la chasse mais aussi pour le combat.

     Chez les Comanches, dès 11 ans un garçon allait au champ de bataille. Les femmes adoraient exhiber les trophées de guerre de leurs maris. Elles en étaient très fières.

     

    * La règle voulait qu'on ne refuse pas un cadeau offert et qu'on en fasse un en retour même s'il devait s'agir d'un présent modeste.

    Les Sioux se faisaient donc un devoir d'offrir. Les jeunes apportaient de la nourriture aux anciens, les chasseurs partageaient avec les infirmes, les hommes offraient des cadeaux aux orphelins...  Le don pouvait être informel, mais donnait également lieu à des cérémonies.

    Cette cérémonie reposait sur un concept de confiance réciproque et, de plus, était partie intégrante du système économique des Sioux. Donner impliquait de recevoir et la seule équivalence admise était celle de l'intention et non de la valeur marchande. De plus, celui qui voulait être considéré devait donner beaucoup, donc produire beaucoup, donc chasser et avoir dans son cercle familial d'habiles artisans. Plus il donnait, plus il était un personnage digne d'intérêt et susceptible d'accéder, s'il en était capable, à de hautes fonctions. La cérémonie consistait donc, à l'occasion d'un événement familial marquant, à donner TOUT ce que l'on possédait aux autres membres de la tribu, sachant que l'on recevrait une contrepartie permettant de ne pas être dans le dénuement ! Bel exemple de confiance et de cohésion d'une société.  Je vous conseille la lecture du livre de R.B. HASSRICK "Les Sioux" aux éditions Terre Indienne où vous pourrez retrouver toutes les informations relatives à la morale des Sioux

     

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