• Nation - Tribu

    --- Les Cheyennes  ---Tribu Indienne  --- Lakotas  --- Algonquiens  --- Black Hills --- Crows --- Sioux --- Kiowas

    --- Kiowa-Apaches

     

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  • Le chef sioux Red Bird vers 1908

    Localisation des tribus sioux avant 1770 (vert foncé) et leurs réserves actuelles (orange) aux États-Unis.

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  • Chef Kiowas  Ahpeahtone (1856-1931), dernier chef traditionnel des Kiowas.

     

    Les Kiowas sont originaires du bassin septentrional de la rivière Missouri. Ils migrèrent vers le sud dans les Black Hills vers 1650 sur le même territoire que les Crows. Poussés vers le sud par les envahisseurs cheyennes et sioux, eux-mêmes poussés hors de leurs terres de la région des Grands Lacs par les tribus ojibwés, les Kiowas migrèrent dans le bassin de la rivière Platte jusqu'à l'aire de la rivière Arkansas. Là, ils affrontèrent les Comanches, qui occupaient l'endroit. Vers 1790, les deux groupes s'accordèrent sur le partage de la région. À partir de ce moment, les deux peuples furent très liés : ils chassaient, voyageaient et faisaient la guerre ensemble. Les Apaches des Plaines (également appelés Kiowa-Apaches) se joignirent également aux Kiowas à cette époque.

    Les Kiowas vivaient comme la plupart des tribus des Plaines. Pour la plupart nomades, ils vivaient de la chasse au bison et de la cueillette, habitaient dans des tipis, et dépendaient de leurs chevaux pour la chasse et la guerre. Les Kiowas étaient célèbres pour leurs raids longue distance jusqu'au Canada au nord et au Mexique au sud.

    Trois hommes kiowas photographiés par Frank Rinehart

    Après 1840, les Kiowas s'allièrent avec leurs anciens ennemis, les Cheyennes, ainsi qu'avec les Comanches et les Apaches, pour lutter contre les tribus originaires de l'est forcées à s'installer dans les Territoires indiens. L'armée américaine intervint, et les Kiowas durent accepter de s'installer sur une réserve au sud-ouest de l'Oklahoma (traité de Medicine Lodge, 1867). Quelques bandes de Kiowas refusèrent de s'y établir avant 1875.

    Le 6 août 1901, le territoire kiowa en Oklahoma fut ouvert à l'installation des Blancs, démantelant de fait la réserve. Chaque foyer kiowa reçut 80 acres (320 000 m2). Les seules terres appartenant encore aujourd'hui à la tribu sont les parcelles éparpillées louées aux colons comme champs de pâturage avant que la réserve ne soit ouverte à leur établissement.

     

                          


  • Crows

    Crows, vers 1878-1883.

    Carte des territoires Crows (ancienne zone tribale en vert, et réserves actuelles en orange).

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  • Le chef kiowa-apache Pacer photographié par William Stinson Soule vers 1870. Chef Kiowa-Apaches Essa-queta (mieux connu sous le nom de Pacer ou Peso , mort en 1875)

    En fait, Pacer faisait partie de la faction de la paix et conservait le groupe principal. Kiowa Apaches sur la réserve pendant la guerre de la rivière Rouge de 1874-75)

    Les Apaches des Plaines, également appelés Kiowa-Apaches, sont un petit groupe d'Amérindiens qui vivaient à l'origine dans le Sud des Grandes Plaines d'Amérique du Nord, en étroite relation avec les Kiowas dont ils partageaient le mode de vie. Les Apaches des Plaines parlaient une langue athapascane, l'apache des Plaines, aujourd'hui en voie de disparition.

    La tribu est reconnue au niveau fédéral comme la tribu Apache de l'Oklahoma

    Au début du 18ème siècle, les Apaches des plaines vivaient dans la région du haut Missouri le long de la Missouri River. Ils étaient déjà une "bande" au sein des Kiowas différenciée uniquement par la langue. Ils s'étaient réunis pour s'accorder une protection mutuelle contre les autres tribus hostiles envers eux.

    Même avant les contacts avec les européens ces éthnies n'étaient pas très nombreuses en 1780 ils étaient estimés à 400.

     Leur "réserve" à duré de 1868 à 1906. Le passage de la liberté à la vie en réserve était très difficile pour certains plus que pour d'autres.

    site of the battl of washita river

    Certains indiens des plaines ont refusé de s'installer dans des "réserves".

    Les Kiowa-Apache étaient divisé en de nombreuses familles élargies qui campaient ensemble pour la chasse et la cueillette et surtout pour se protéger en temps de guerre. Ils durent ensuite partir vers les Black Hills du Dakota du Sud, chassés par les Comanches de l'ouest et les Pawnees, quelques uns ont rejoint les Lipan-Apache et les Jicarilla-Apaches.

    Répartition des tribus apaches au xviiie siècle : Ch – Chiricahuas, WA – Apaches de l'Ouest, N – Navajos, M – Mescaleros, J – Jicarillas, L – Lipans, Pl – Apaches des Plaines.Massacre on the Washita In the fall of 1868, Lt. Col. George Armstrong Custer commenced a controversial military operation against the Cheyenne.

     

                        


  • Les Black Hills ou collines Noires (Pahá Sápa en lakota et Moˀȯhta-voˀhonáaeva en cheyenne) sont une chaîne de montagnes située dans la partie occidentale de l'État américain du Dakota du Sud et l'extrémité orientale du Wyoming, dont le point culminant est le pic Black Elk (2 207 m). Le nom de Black Hills, traduit littéralement du Lakota, vient du fait qu'elles apparaissent sombres quand on les observe d'une certaine distance, du fait de leur couverture arborée. Cette région touristique est réputée pour son cadre agréable, mais aussi pour l’un des monuments américains les plus connus, le mont Rushmore.

    Drapeau du Wyoming   Pic Black Elk : Vue depuis le sentier Sylvan Lake    Mont Rushmore - Le portrait de Washington en train d'être sculpté, vers 1932.

    Les Black Hills sont considérées comme sacrées par les Sioux Lakotas.

    La présence d'Amérindiens sur place semble attestée 7 000 ans avant l'ère chrétienne. Les Arikaras s'y seraient installés vers les années 1500, suivis par les Cheyenne, les Crows, les Kiowas et les Pawnees. Au XVIIIe siècle, les Lakotas arrivent de l'actuel Minnesota et en chassent les autres tribus, revendiquant cette terre, qu'ils surnomment HeSapa, les « montagnes noires », pour eux-mêmes. Les premiers colons trouvent l'expression Paha Sapa, les « collines noires », plus faciles à prononcer et réduisent ainsi ce qui était des montagnes en des collines.

    Le traité de Fort Laramie (1868) reconnaît les Black Hills comme appartenant aux Lakotas. Les Sioux Lakotas et les Cheyennes, en effet, revendiquaient leurs droits sur ces terres, qui ont pour eux un caractère sacré, puisqu'elles représenteraient le centre du monde.

    Après la défaite des Lakotas et de leurs alliés cheyennes et arapahos en septembre 1877 (mort de Crazy Horse, fuite au Canada de Sitting Bull), les États-Unis prennent possession des Black Hills, en violation du traité de Fort Laramie de 1868. Aujourd'hui encore, les Lakotas contestent cette voie de fait : le 23 juillet 1980, la Cour suprême des États-Unis a reconnu, dans sa décision United States vs Sioux Nation of Indians, que le gouvernement américain avait pris illégalement possession des Black Hills ; en dédommagement, les États-Unis devraient payer la somme initialement offerte plus ses intérêts, soit quelque 106 millions de dollars. Les Lakotas ont refusé l'accord, réclamant plutôt que les Black Hills leur soient rendues. Les intérêts ayant toujours cours, la somme s'élevait en 2020 à environ 890 millions de dollars mais les Lakotas persistent dans leur refus, au motif qu'accepter l'argent serait reconnaître le vol de leurs terres sacrées.

    Auteur: Beih Steinhauer Vue des Black Hills, dans le Dakota du Sud.

     

    ⇒ Vos trouverez des infos sur les mots en vert.

     

            


  • Les Cheyennes sont une nation amérindienne des Grandes Plaines, proches alliés des Arapahos et généralement alliés des Lakotas (Sioux). Ils sont l'une des plus célèbres et importantes tribus des Plaines. Dans leur langue maternelle, ils se nomment « Tsitsistas ». La nation Cheyenne est composée de l'union de deux tribus, les Tsitsistas et les Sotaae'o. Elle incluait dix bandes, dont les territoires s'étendaient sur l'ensemble des Grandes Plaines, du sud du Colorado aux Black Hills dans le Dakota du Sud. Au début du XIXe siècle, la tribu s'est séparée en deux groupes : celui du sud restant près du fleuve Platte et celui du nord vivant près des Black Hills à proximité des tribus Lakotas.

    Les Cheyennes du Montana et de l'Oklahoma parlaient tous deux la langue cheyenne, avec seulement quelques éléments de vocabulaire différenciant les deux groupes. La langue cheyenne est une langue tonale faisant partie du grand groupe des langues algonquiennes
    En 400 ans, les Cheyennes ont dû s'adapter à quatre modes de vie différentes. Premièrement, ils vivaient dans les régions boisées de l'est et étaient un peuple sédentaire et agriculteur, plantant du maïs, des haricots et du riz sauvage. Ensuite ils vécurent dans les actuels Minnesota et Dakota du Sud, où ils continuèrent à cultiver et commencèrent à chasser le bison des Grandes Plaines. Lors de la troisième époque, les Cheyennes abandonnèrent leur style de vie sédentaire et cultivateur pour devenir une tribu des plaines à part entière. La dernière phase est celle de la réserve.

    Les guerres indiennes
    Lors des Guerres indiennes, les Cheyennes furent les victimes du Massacre de Sand Creek pendant lequel la milice du Colorado tua 150 Cheyennes, dont au moins 50 civils. Tôt le matin du 27 novembre 1868 commença la Bataille de Washita River lorsque le lieutenant-colonel de l'Armée des États-Unis George Armstrong Custer mena la 7e de cavalerie dans l'attaque d'une bande de Cheyennes coupables de raids dirigés par le chef Black Kettle. 148 Cheyennes furent tués, dont environ 20 femmes et enfants. Les Cheyennes du Nord, et quelques Cheyennes du Sud participèrent à la Bataille de Little Bighorn (25 juin 1876). Avec les Lakotas et une petite bande d'Arapahos, ils annihilèrent George Armstrong Custer et son contingent près de la rivière Little Bighorn. On estime la population du campement des Cheyennes, Lakotas et Arapahos près du lieu de la bataille à environ 10 000 ; ce qui en ferait le plus grand rassemblement amérindien en Amérique du Nord avant la généralisation des réserves.

    Après la bataille de Little Bighorn, les tentatives de l'armée étasunienne de capturer les Cheyennes s'intensifièrent. Un groupe de 972 Cheyennes fut déporté dans les Territoires Indiens de l'Oklahoma en 1877. Là-bas, Les conditions de vie étaient terribles, les Cheyennes du Nord n'étant pas habitués au climat, et bientôt beaucoup furent atteints de malaria. En 1878, les deux principaux chefs, Little Wolf et Morning Star (Dull Knife), réclamèrent la libération des Cheyennes afin qu'il puissent retourner vers le nord. La même année, un groupe d'environ 350 Cheyennes quitta les Territoires Indiens en direction du nord, mené par ces deux chefs. Les soldats de l'armée et des volontaires civils, dont on estime le nombre total à 13 000, furent rapidement à leur poursuite. La bande se sépara rapidement en deux groupes. Le groupe mené par Little Wolf retourna dans le Montana. La bande de Morning Star fut capturée et escortée à Fort Robinson, au Nebraska, où elle fut séquestrée. On leur ordonna de retourner en Oklahoma, ce qu'ils refusèrent promptement et fermement. Les conditions devinrent de plus en plus difficiles à la fin de l'année 1878, et bientôt les Cheyennes furent confinés dans leurs quartiers, sans nourriture, ni eau, ni chauffage.

    En janvier 1879, Morning Star (Dull Knife) et ses compagnons s'évadèrent de Fort Robinson. La plupart furent abattus en s'enfuyant du fort. On estime à 50 le nombre de rescapés, qui rejoignirent les autres Cheyennes du Nord dans le Montana. Grâce à leur détermination et à leur sacrifice, les Cheyennes du Nord ont gagné le droit de demeurer dans le nord près des Black Hills. En 1884, par ordre de l'exécutif, une réserve destinée aux Cheyennes du Nord fut établie dans le sud-est du Montana. Cette réserve fut étendue en 1890, pour s'étendre de la réserve crow à l'ouest à la Tongue River à l'est.

     

    Nation/Tribu


    1. Indien Jicarillas
    2. Indien Hopis
    3. Indien Malécite
    4. Indien Saulteaux
    5. Indien Osage
    6. Indien  Chumash
    7. Indien Assiniboin
    8. Indien Atsina
    9. Indien Chippewa Ojibwa
    10. Indien Huron de Lorette
    11. Indien Commanche
    12. Indien Kansa
    13. Indien Montagnais
    14. Indien Norridgéwock
    15. Indien Sioux
    16.     Indien Natchez   
    17.                                                                                                                                                                                                       

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