• Batailles

     1•  Rebellion de Pontiac  2•  Little Big Horn River    3• Sand Creek 

     4•  Wounded Knee   5Bear River  6. Fetterman

     

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    La bataille de Ash Hollow, également connue sous le nom de bataille de Bluewater Creek, est un engagement de la première guerre sioux qui opposa le 3 septembre 1855 des soldats de l'United States Army sous le commandement du général de brigade William S. Harney à un groupe de Brûlés le long de la rivière Platte, dans l'actuel comté de Garden au Nebraska.

    La bataille, que les Américains ont gagné en tuant aussi bien des guerriers amérindiens que des femmes et des enfants, était une expédition punitive.

     

      


  •  bataille de Bear River ou massacre à Boa Ogoi) eut lieu le 29 janvier 1863. L’armée des États-Unis et les indiens Shoshones s'affrontèrent au confluent de la Bear River et de Beaver Creek (appelé maintenant Battle Creek) près de Preston dans l’État de l’Idaho. Le détachement américain était conduit par le colonel Patrick E. Connor comme une expédition punitive contre le chef shoshone Bear Hunter. Parmi les grandes batailles et massacres de cette époque, Bear River est celui qui fit le plus grand nombre de victimes

    Les pionniers s’installèrent sur les territoires occupés par les Shoshones à partir de 1856. Bien que la plupart des colons, principalement Mormons, aient eu pour consigne d’établir de bonnes relations avec les indiens, les ressources naturelles et la nourriture profitaient surtout aux blancs. Petit à petit, les Shoshones finirent par manquer de nourriture et se virent contraints d’attaquer les colons. De l’or fut découvert dans les montagnes du Montana le 28 juillet 1862. Cette découverte ne fit qu’accroître la population des colons. Plusieurs incidents, alors jugés mineurs, se produisirent à l’automne de l’année 1862, et conduisirent à la confrontation entre Bear Hunter et le colonel Connor. Le fait qu’un jeune Amérindien (l’histoire a retenu le nom de cet Amérindien comme étant Pugweenee, fils d’un chef Shoshone) soit injustement pendu pour le vol d’un cheval, suffit à mettre le feu aux poudres. Deux jeunes hommes furent assassinés (les Merrill) en représailles alors qu’ils ramassaient du bois. Une escalade s’ensuivit. Lorsque quatre guerriers Shoshone furent fusillés et jetés dans la Bear River et plusieurs mineurs tués en représailles par les Amérindiens, le colonel Connor obtint la permission de préparer une expédition en territoire Shoshone en janvier 1863.

    Le 22 janvier 1863, deux groupes quittèrent Fort Douglas, le premier était constitué de 80 hommes menés par le capitaine Samuel W. Hoyt et le second de 220 hommes ne partit que le 25 janvier. Il faisait −30 °C, le matin du 29 janvier 1863 quand les deux groupes réunis se préparèrent à l’attaque. Les Shoshones s’attendaient à une attaque et s’y étaient préparés, mais leur armement n’était constitué que des quelques armes qu’ils avaient ramassées au cours de leurs propres expéditions.

    À cause du froid, il fallut un certain temps pour que Connor organise ses troupes en ligne de bataille à 6 heures ce matin-là. Connor attaqua les positions Shoshone de manière frontale, mais fut débordé par les tirs défensifs des Amérindiens. C’est lors de cette attaque que l’armée américaine perdit le plus de soldats. Il ordonna alors des attaques par leurs arrières et sur leurs flancs. Après deux heures d’assauts, les Shoshones n’avaient plus de munitions

    Les Shoshones furent alors contraints à des mesures désespérées pour se défendre, utilisant leurs vieux tomahawks ou leurs arcs. Les soldats de l’armée américaine massacrèrent tous les hommes et violèrent puis tuèrent les femmes et tuèrent leurs enfants. Certains témoins ont rapporté que les hommes avaient perdu tout sens de la discipline, pour le moins, et tout contrôle d’eux-mêmes, certains ayant tué des enfants en les tenant par les pieds pour leur fracasser le crâne sur toute surface solide qu’ils trouvaient.


     
    Les tipis des Shoshones.

    Le campement fut entièrement brûlé. Bear Hunter fut tué. Quelques Amérindiens purent fuir le massacre cependant, dont le chef Sagwitch qui put se cacher dans une source d’eau chaude jusqu’à la nuit. Son fils, qui avait reçu sept balles fut sauvé et soigné. Les soldats perdirent 27 hommes, dont cinq officiers. Les Shoshones perdirent entre 200 et 400 des leurs, dont 90 femmes et enfants. L’armée déclara officiellement 272 morts. Le colonel Connor fut traité en héros et promu au rang de brigadier général, puis de major général.

    Source wikipedia

     

    Bataille


  • La bataille de Fetterman, également appelée massacre de Fetterman ou affaire Fetterman par les Américains ou Combat-Des-Cent-Dans-La-Main par les Amérindiens, est un affrontement de la guerre de Red Cloud * qui s'est déroulé le 21 décembre 1866 sur la piste Bozeman, 6 km au nord de Fort Phil Kearny, dans le nord de l'actuel État du Wyoming. Elle a opposé 80 soldats américains dirigés par le capitaine William Fetterman et 500 guerriers lakotas et cheyennes menés par Red Cloud et Crazy Horse et s'est conclue par la mort de tous les soldats américains.

    En 1851, les Sioux, ainsi que nombre d'autres tribus d'Indiens des Plaines, avaient signé le traité de Fort Laramie de 1851. Celui-ci prévoyait le versement d'une annuité de cinquante mille dollars aux Amérindiens, en échange de quoi les Américains pourraient construire des routes et les Amérindiens devraient cesser leurs guerres tribales. Cependant, les guerres tribales continuèrent et les Américains ne tinrent pas parole. En 1864, à la suite du massacre de Sand Creek, où 200 femmes, hommes et enfants avaient été tués et gravement mutilés par 700 volontaires du Colorado sous les ordres de Chivington, les Sioux et les Cheyennes entrèrent en guerre contre les États-Unis. Puis, en 1866, les États-Unis construisirent une route, la piste Bozeman, et trois forts pour la protéger, dans le pays de Powder River, un riche terrain de chasse pour les Amérindiens. Ceux-ci, menés par Red Cloud, attaquèrent sans relâche la piste Bozeman, menant des raids sur les forts, les colons, les diligences, les bureaux de poste et de télégraphe, les relais et les chemins de fer, tentant des embuscades dans une guérilla.

    En décembre, les Sioux et les Cheyennes décidèrent de mener une embuscade et d'attirer les soldats dans un piège. Une dizaine de guerriers, menés par Crazy Horse, attaquèrent donc des bûcherons aux environs d'un fort. Aussitôt, les soldats répliquèrent et 80 d'entre eux menés par le capitaine William J. Fetterman sortirent pour poursuivre les quelques guerriers, chargés en réalité de conduire les soldats dans une embuscade. Les guerriers menés par Crazy Horse entraînèrent donc les soldats à leur poursuite, restant à portée de fusil pour les narguer, s'arrêtant par moments pour permettre aux soldats de les rattraper. À un moment, Crazy Horse descendit de son cheval pour gratter la glace accumulée sous ses sabots, les autres faisant mine de se reposer. Les soldats les poursuivirent donc sur les huit kilomètres qui séparaient le fort du lieu de l'embuscade.

    Les soldats de Fetterman tombèrent directement dans l'embuscade. Les quatre-vingt fantassins et cavaliers furent assaillis par les 500 guerriers lakotas et cheyennes embusqués. Le combat fut âpre et les soldats se défendirent jusqu'au bout, faisant de nombreux morts et blessés parmi les Amérindiens. Mais ceux-ci, plus nombreux, eurent le dessus et les soldats furent massacrés jusqu'au dernier. Les Sioux et les Cheyennes, enflammés par la raréfaction du bison due à l'installation de routes par les Blancs et à l'augmentation du nombre de chasseurs, par les maladies, et surtout par le souvenir du massacre de leurs parents et amis à Sand Creek et aux mutilations qu'ils avaient subi, se vengèrent sur les soldats.

    À la suite de cet événement, la notoriété de Crazy Horse ne cessa d'augmenter. Par ailleurs, les Amérindiens acceptèrent de négocier avec les Blancs un nouveau traité, complètement à l'avantage des vainqueurs. Les Blancs évacuèrent les trois forts qu'ils avaient construits dans le pays de la Podwer River, abandonnant la piste Bozeman. Le traité de Fort Laramie de 1868 céda aux Sioux une immense réserve, leur donna des droits de chasse dans le Montana et leur promit l'inviolabilité de leurs terres, y compris les Black Hills, leur terre sacrée. Aucun Blanc, selon les clauses du traité, ne pouvait entrer dans la Grande Réserve sioux sans l'autorisation de ces derniers. Les Blancs promirent également aux Sioux des écoles et des marchandises. Les Sioux avaient gagné la guerre contre les États-Unis, leur arrachant un traité à leur avantage. Cependant, ni Crazy Horse, ni Sitting Bull ne signèrent le traité, et ils continuèrent à vivre en dehors de la réserve selon leur mode de vie traditionnel.

    Huit ans après le traité de Fort Laramie, dix ans après la bataille de Fetterman, une nouvelle guerre éclatait, cette fois pour le contrôle des Black Hills. Les Sioux et les Cheyennes remportèrent en 1876 la bataille de Little Bighorn, tuant le lieutenant-colonel Custer et 268 hommes, mais se rendirent l'année suivante.

    *La guerre de Red Cloud est un conflit des guerres indiennes qui opposa les États-Unis à une coalition de Lakotas, Cheyennes du Nord et Arapahos du printemps 1866 jusqu'à la signature du traité de Fort Laramie en novembre 1868, principalement dans la région de la Powder River située entre les monts Big Horn et les Black Hills, aux États-Unis.

    Le chef des Oglalas Red Cloud a fait circuler un calumet de guerre parmi les Lakotas, les Cheyennes et les Arapahos. Tous se sont placés sous son commandement. Le chef sioux Sitting Bull délégua ses lieutenants

    Le 29 novembre 1864, le colonel Chivington et 700 volontaires du Colorado massacrèrent une bande de Cheyennes du Sud pacifique à Sand Creek, faisant 150 à 200 morts, dont de nombreux civils. Scandalisés par cette agression, les Cheyennes et leurs alliés Sioux et Arapahos entrèrent en guerre contre les États-Unis. Une autre cause du mécontentement des amérindiens fut le début en juin 1865 du tracé de la piste Bozeman qui coupa le territoire des tribus Lakotas, le long des Black Hills, allant de Fort Laramie au territoire minier du Montana. Le chef Red Cloud exigea sa fermeture. Pendant les négociations, les Américains construisirent trois forts pour protéger la piste et furent à partir de ce moment-là accusés de faire fuir le gibier et de vouloir faire immigrer des colons blancs, chasseurs et fermiers, par milliers. Le lancement d'énormes chantiers de construction de voies ferrées traversant le continent, juste après la fin de la guerre de Sécession, en 1865, cristallisa le mécontentement.

    La guerre de 1866-1868 représenta, pour des tribus peu habituées à se coordonner sous les ordres d'un seul chef de guerre un effort sans précédent : plusieurs milliers de guerriers devaient être armés, nourris, soignés. Ces guerriers répugnaient à s'éloigner trop des villages où vivaient leurs familles : ils préféraient rester près d'elle pour continuer à chasser, protéger leurs enfants et défendre leurs terres1. La puissance des Sioux, acquise grâce aux armes à feu récupérées auprès des Blancs est le pilier de l'alliance des tribus amérindiennes.

    Les tribus amérindiennes confédérées soumirent les soldats des trois forts ainsi que les voyageurs qui empruntèrent la piste à une guérilla intense attaquant les convois tuant toute personne osant s’aventurer en dehors des fortifications des forts. Ces attaques presque quotidiennes contre les soldats eurent comme conséquences que ceux-ci ne purent assurer la sécurité des immigrants sur la piste. Les pertes américaines furent considérables, rien que du mois de juin au début du mois de septembre 1867 les Amérindiens tuèrent 157 personnes aux abords du fort Phil Kearny. Le 21 décembre 1866, un groupe de guerriers amérindiens attaque un groupe de soldats chargés d’une corvée de bois près du fort Kearny, sur la piste Bozeman. Le capitaine William Fetterman est envoyé en renfort avec 80 soldats. Avec quelques hommes, Crazy Horse réussit à attirer Fetterman dans une embuscade. Encerclé par 500 guerriers Lakotas, Cheyennes et Arapahos le détachement américain est anéanti. Un jeune guerrier se distingue par son courage et son habileté de stratège, Crazy Horse, qui a été, avec Sitting Bull, l’un des grands leaders Lakotas combattant les militaires américains.

    Début 1868, la piste Bozeman devenue impraticable car trop dangereuse pour les immigrants et la construction du chemin de fer plus au sud sur la Platte, le gouvernement engage alors des pourparlers de paix. Certains de négocier en position de force, les Amérindiens acceptent ces offres, conscients de ne pouvoir poursuivre encore longtemps leur effort de guerre. Alors que le Brûlé Spotted Tail signe le traité dès le mois d’avril, Red Cloud, voulant consolider sa victoire, n’accepte de signer qu’en novembre 1868, après l’abandon par l’armée des forts de la piste Bozeman

     Source wikipedia

    Batailles


  •  PontiacOn ne connaît aucun portrait authentique                              

    de Pontiac. Cette peinture a été réalisée par                              

     John Mix Stanley près de cent ans après                              

    la mort du chef amérindien                              

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  • La tactique défaillante du criminel de guerre le général Custer
    devant la ruse de Sitting Bull mais surtout face au féroce Crazy Horse qui contourna la cavalerie détachée de Custer pour les bloquer au niveau de la rivière en compagnie de Gall.

    Général Custer

     

    Cheval de Custer ayant survécu Little Big Horn River

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  • "Sand Creek Massacre" 29 novembre 1864

    Appelé également "Massacre de Chivington".

     

    Sand Creek


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  • Le massacre,

    Raconté par Mathew King, petit-neveu de Red Cloud

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