• COUTUMES

    1• Mariage  2• La quête de vision  3•  L'homme médecine   3•  La danse de guerre

    4• La loge de sudation  5• La danse du soleil  6• La mort  7• Pow Waw & Danse

     

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    • Un pow-wow 
    • est un rassemblement. Il s'agissait traditionnellement d'un événement religieux (chamanisme) ou de la célébration d'exploits guerriers. Aujourd'hui, il existe un véritable « circuit » des pow-wow qui sont devenus des manifestations festives et une occasion pour les Autochtones de faire vivre leur héritage culturel. Le pow-wow représente une fête de la rencontre et est vu par les Autochnomes comme un moment privilégié pour chacun de se rapprocher du noyau et d’échanger en famille et entre amis.

    Le mot « pow-wow »  désigne un leader spirituel, une personne-médecine ou un rassemblement de leaders spirituels dans la langue algonquienne. Les Américains d'origine européenne ont cru que ce mot représentait tout rassemblement autochtone et ils ont déformé sa prononciation en pow-wow. Finalement, apprenant la langue anglaise, les Amérindiens ont eux aussi commencé à utiliser ce terme, avec sa nouvelle prononciation et son nouveau sens.

    Pow-wow omaha, 1983.

    Les premiers pow-wow modernes sont apparus il y a environ un siècle dans les réserves amérindiennes du Nord-Ouest des États-Unis et de l'Ouest canadien.

    Les danses amérindiennes étaient mal perçues par les non-autochtones, qui y voyaient des danses de guerre. De plus, il était évident que ces cérémonies et ces danses jouaient un rôle majeur dans l'identité et la culture des Premières Nations, c'est pourquoi elles ont été la cible de répression par les gouvernements américains et canadiens. Les dirigeants des églises chrétiennes, quant à eux, s'opposaient avec force à toutes croyances religieuses traditionnelles et à leurs manifestations, telles les cérémonies et les danses.

    Pow-wow aux États-Unis, en 2002

    Au Canada, les danses traditionnelles autochtones furent réprimées par le gouvernement pendant des décennies. L'amendement de 1880 apporté à la Loi sur les Indiens¹ interdisait aux Amérindiens d'organiser, de participer ou même d'assister à une cérémonie traditionnelle appelée Potlatch² ou à une danse appelée Tamanawas, sous peine d'incarcération. L'amendement de 1895 apporté à la même loi étendait cette interdiction pour y inclure, entre autres, toute danse, cérémonie ou festival amérindien durant lesquels les participants pouvaient recevoir des dons.

    À la suite de cet amendement et des répressions sévères qui en ont résulté, des leaders autochtones ont tenté de négocier avec le gouvernement canadien pour obtenir le droit de danser, promettant entre autres que les danses n'impliqueraient pas de cérémonie de dons, et qu'elles seraient écourtées pour se conformer aux jours traditionnels de repos des non-autochtones, soit les fins de semaine.

    C'est ainsi que les danses ont repris sur les réserves, et comme cela attirait les touristes, les organisateurs de différentes foires et expositions ont encouragé la tenue de pow-wow lors de leurs événements, offrant des rations de nourriture ou de l'argent aux Amérindiens participants et à ceux qui exposaient des tipis. Ils organisaient des compétitions de danses et offraient des prix pour les plus belles regalia traditionnelles.

    Ces changements ont permis de préserver des traditions, comme l'artisanat autochtone, la confection de vêtements en peau et le travail de perlage, et ont introduit la présence de compétitions dans les pow-wow. De nombreuses expositions au Canada ont ainsi encouragé les danses autochtones jusqu'à ce qu'un autre amendement soit apporté à la Loi sur les Indiens en 1914, interdisant cette fois les danses ou le port des vêtements de danse traditionnels en dehors des réserves sous peine de sanctions criminelles. Finalement, lors de l'amendement de 1925, le gouvernement canadien a interdit les pow-wow, la Danse du Soleil et la cérémonie de la tente à sudation.

    Mais pendant ces années, et en dépit de ces menaces, des Amérindiens continuaient à pratiquer leurs danses en secret, et ont pu ainsi garder la tradition vivante.

    Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs vétérans de guerre canadiens d'origine amérindienne ont demandé des changements dans la loi, notamment la liberté de religion et le droit de pratiquer leurs cérémonies et leurs danses traditionnelles. De plus, l'opinion de la population canadienne en général concernant les autochtones avait changé. En 1951, une refonte en profondeur de la Loi sur les Indiens fut faite, et parmi les changements qu'elle comportait, elle permit aux autochtones de tenir des pow-wow et des cérémonies en toute légalité au Canada.

    Porteurs de drapeaux et de staffs lors de la Grande Entrée au Lake Superior Chippewa Pow Wow sur la Réserve Indienne Grand Portage en 2009.

    Le gouvernement américain a interdit les danses amérindiennes de 1880 à 1934.

    Alors qu'il s'agissait à l'origine d'une manifestation guerrière ou spirituelle, les pow-wow ont pris une tournure festive et culturelle. Les pow-wow modernes sont généralement « intertribaux », c'est-à-dire que tout le monde peut participer. Ils sont aussi l'occasion d'organiser des concours de danse ou des foires pour l'artisanat traditionnel. Il semblerait que les pow-wow soient devenus l'un des principaux moyens de l'expression de l'identité amérindienne et de la sauvegarde de leurs cultures. Organisés tout d'abord dans les réserves, les pow-wow se sont multipliés et on en trouve par exemple dans les universités.

    À Window Rock, en Arizona, le pow-wow de la fête de la nation navajo réunit chaque année des Indiens venus de tout le pays. Un jeune Cree, en costume traditionnel de parade, tient le drapeau des États-Unis comme pour revendiquer également son appartenance à l'Union.

    La mairie d'Ornans, en Franche-Comté, en France, avec l'aide de l'Association Four Winds, organise tous les deux ans un pow-wow. Une cinquantaine d'amérindiens de différentes nations (Navajo, Lakota, Apache, Arapahoe, Seneca, Algonquins, etc.) font alors le déplacement pour célébrer leur pow-wow sur d'autres terres que les leurs. Cet événement unique en Europe a eu lieu pour la première fois en 1998 à Lausanne (Suisse). Depuis juin 2008 il a lieu en France. Appelé Danse avec la Loue, ce pow-wow établit un véritable pont entre deux cultures, deux histoires, avec un seul objectif : partager.

    Plusieurs styles de danses se succèdent, les invités étant invités à participer à l'occasion de danses spécifiques, dites intertribales.

    Il est déconseillé d'utiliser le mot « costume » pour décrire les vêtements portés par les danseurs de pow-wow. Ce mot déplaît aux danseurs car il rappelle trop le fait « d'être costumé », et cette référence est offensante, car le danseur n'est pas en train de jouer un rôle, il est en train d'honorer qui il est. Le terme généralement utilisé pour les vêtements portés par les danseurs de pow-wow est regalia. Ces vêtements sont uniques, souvent confectionnés par le danseur ou sa famille, et ils revêtent une importance et une symbolique particulière, en plus d'un aspect sacré. Pour respecter l'étiquette des pow-wow, il faut se garder de les toucher sans la permission des participants.

     

     

    • Les Danses

    Les danses de compétition ou d'exhibition sont classées en catégorie selon le style de danse et l'âge des danseurs. Bien qu'il existe de nombreux styles de danse, les plus répandus à travers l'Amérique du Nord sont les suivants:

    • Danse d'hommes traditionnelle : L'origine de cette danse remonte à une époque ancienne, où les guerriers et les chasseurs racontaient leurs accomplissements par la danse, rejouant leurs histoires de courage et de ruse, montrant la façon dont ils ont traqué l'ennemi ou la proie. Cette danse se pratique encore aujourd'hui et elle est populaire dans les pow-wow.

    Danseurs traditionnels au Last Chance Community Pow Wow, en 2007, à Helena au Montana.

    • Danse de femmes traditionnelle : Cette danse est ancienne, et l'honneur qu'elle dégage démontre la valeur de la femme dans les sociétés amérindiennes traditionnelles. Divers éléments de la danse et des regalia rendent hommage au rôle de la femme en tant que porteuse de vie, et de celle qui prend soin du foyer et de la famille. Les pas, précis et contrôlés, évoquent la grâce et la beauté. Traditionnellement, les robes des danseuses étaient confectionnées avec des peaux, et parfois avec des couvertes de laine.
    • Danseuse de Fancy Shawl au Last Chance Community Pow Wow, en 2007, à Helena au Montana.

      • Danse des cerceaux (Hoop Dance) : C'est une danse qui est habituellement pratiquée en solo, et qui peut être exécutée pour une démonstration, ou dans le cadre d'une compétition. Alors qu'il danse sans s'arrêter, d'un pas s'accordant au rythme de la musique, le danseur exécute des positions et des formes avec des cerceaux, racontant ainsi une histoire. Les transitions entre ses positions doivent être rapides et fluides, et peuvent contenir des manipulations agiles des cerceaux. Il peut utiliser un seul cerceau, comme il peut en utiliser plusieurs dizaines. Les symboles représentés pendant la danse réfèrent souvent à la nature et aux animaux, et le cerceau lui-même est le symbole du cercle, très présent dans la culture amérindienne, qui représente le cycle de la vie.  Bien qu'au départ elle était exécutée seulement par des hommes, les femmes sont entrées comme participantes dans les compétitions de danse de cerceaux vers la fin du XXe siècle, et il est fréquent de nos jours de voir des femmes exécuter cette danse.
      • Danses intertribales : il s'agit de danses, durant le pow-wow, où tout le monde peut participer, y compris le public, les non-autochtones, les gens ne portant pas de regalia.
      • Danse des cerceaux
      1. -  ¹Loi Indienne

        La philosophie de ce texte est alors clairement assimilationniste : il s'agit d'encourager les "Indiens" à quitter leur statut et leurs cultures traditionnels pour intégrer la société canadienne. Le texte est également paternaliste : le gouvernement conçoit les "Indiens" comme des personnes à protéger et à assimiler et à prendre en charge.

        Dans les années qui suivent, cette logique assimilationniste est poursuivie, comme l'interdiction de certaines cérémonies traditionnelles en 1885 ou l'obligation d'obtenir une autorisation avant de porter certains costumes en 1914, alors que la loi renforce le contrôle du gouvernement sur les terres.

        En 1951, une modification de la loi permet la participation des femmes aux conseils de bande ainsi que l'application du droit provincial. Elle prévoit qu'à partir d'un « niveau avancé de développement », les bandes puissent recevoir des pouvoirs additionnels.

        Malgré tout, il faut attendre 1960 pour que les Indiens puissent avoir le droit de vote aux élections fédérales sans perdre leur statut d'Indien.

        les femmes indiennes mariant un non-Indien perdaient leur statut d'Indienne et étaient forcées de quitter leur communauté, ce qui ne s'appliquait pas aux hommes indiens mariant une non-Indienne.

        Par ailleurs, la loi cherche à favoriser « l'émancipation » des Indiens, tel que le dispose l'article 109, c'est-à-dire ne plus être légalement un Indien et posséder tous les attributs de la citoyenneté. Un amendement de 1880 retire automatiquement le statut d'Indien à ceux qui obtiennent un diplôme universitaire.

        La loi prévoit qu'un Indien ne peut posséder une terre dans une réserve indienne que si, avec l'approbation du ministre, possession lui en est accordée par le conseil de bande.

        -  ²Le potlatch (chinook : donner)

        est un comportement culturel, souvent sous forme de cérémonie plus ou moins formelle, basé sur le don. Plus précisément, c'est un système de dons / contre-dons dans le cadre de partages symboliques. Une personne offre à une autre un objet en fonction de l'importance qu'elle accorde à cet objet (importance évaluée personnellement) ; l'autre personne, offrira en retour un autre objet lui appartenant dont l'importance sera estimée comme équivalente à celle du premier objet offert : "guerre de richesses" plutôt que "guerres de sang".

        Originellement, la culture du potlatch était pratiquée autant dans les tribus du monde amérindien  que dans de nombreuses ethnies de l'océan Pacifique, jusqu'aux Indes. C'est pourquoi les premiers colons européens ont pu considérablement spolier les indigènes qui pratiquaient le potlatch, car ils échangeaient de l'or contre des bibelots ; les Indiens croyant à la valeur « potlatch » de ces échanges pensaient que ces trocs étaient équilibrés.

        Les Kwakwaka'wakw continuent la pratique du potlatch

         

     Source wikipedia

                  


  • Ainsi le calumet sacré est aussi ce qui lie les hommes et les femmes dans un cercle d'affection. Il est le seul objet rituel qui soit l'oeuvre commune de l'homme, pour son tuyau et son fourneau, et de la femme, pour sa décoration de plumes d'oiseaux. Pendant une cérémonie de mariage indienne, l'époux et l'épouse se saisissent du calumet en même temps, et on leur passe aux mains le lien d'étoffe rouge qui les unit pour la vie. 

    Coutumes/Totem


  • Rite initiatique auquel sont soumis notamment les jeunes garçons pubères, la quête de vision est une épreuve au cours de laquelle sont testées force morale et résolution spirituelle.

    Le jeune garçon pubère après s'être purifié dans la loge de sudation passe 4 jours et 4 nuits dans les montagnes ou forêts,

    sans manger ni boire.

    Prier et demander au Grand Esprit d'envoyer une vision qui l'éclairera sur son destin.

    Visite d'un animal, rêves éveillé ou l'apparition d'éclairs (signe perçu comme très puissant).

    Au retour il retrouve l'homme médecine qui interprète les visions reçues.

    La quête de vision

     

    Après un nouveau passage dans la loge de sudation 

    la loge

     

    Coutumes/Totem

     

     


  • Pourvu d'un don qui apparaît dès la petite enfance, il tient son pouvoir d'un enseignement secret transmis par les anciens.

    Il utilise cette force, ainsi que des médications naturelles, pour chasser «le mauvais esprit» du corps de ses patients, et leur permettre d'accéder à la guérison.

    A l'instar de nombreux médecins aujourd'hui, il a réalisé que la récupération d'un patient dépend de son attitude positive et de sa foi.

    L'homme médecine ou Chaman, est une personne importante. Sait communiquer avec les Esprits. Psychologue, vous donne des conseils. Connaissance des plantes, des pierres sacrées.

    Une des grandes figures de la tribu est le Chaman "sorcier". Il est l'arbitre sacré que tout le monde vient consulter. Le conseil des sages peut-être réuni à tout moment pour régler les disputes. Les décisions sont sacrées, nul ne peut les contester. Le concept de propriété privée n'existe pas. Les tribus se partagent les terrains de chasse et les rivières poissonneuses.

     

    Il a des relations magiques avec les animaux Totems.

    C'est un guide spirituel, entraîne l'individu à considérer son esprit comme un pouvoir lui permettant de prendre prise sur son environnement, son corps, ses émotions et son intellect, afin de se libérer des contingences et devenir ainsi « conscient », donc véritablement autonome.

     

     

     

    Le chiffre 4 est sacré pour les premières Nations.

     

    Coutumes/Totem


  • Elle symbolisait la bataille à venir.

    La danse de guerre

    De temps en temps des guerriers quittaient le feu, pour se mettre à l'écart et prier. Ils ne priaient pas pour avoir la vie sauve, mais pour tuer beaucoup d'ennemis. 

    La danse de guerre

     

     

    Coutumes/Totem


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  • INIPI est la loge à transpirer.

    INIPI signifie : Naître encore.

     Le rite le plus ancien des Natifs d'Amérique, commun à toutes les tribus (il s'agit en effet de l'une des traditions les plus répandues chez les Amérindiens, que l'on retrouve pratiquement partout en Amérique du Nord)

     Ses origines se perdent dans la préhistoire. En langue lakota, inipi signifie "naître encore": dans l'inipi, enveloppé par la vapeur purificatrice du rite, l'individu renaît à une conscience nouvelle, à une lucidité nouvelle quant à son rôle et à son destin.

     

    Les pierres sont tout d'abord chauffées sur un feu à l'extérieur de la hutte, puis introduites à l'intérieur. La loge est ensuite fermée et l'on répartit quelques feuilles de cèdre ainsi qu'une pincée d'herbe aromatique sur les pierres chaudes, avant de verser l'eau destinée à produire la vapeur. La cérémonie s'achève lorsque la vapeur se dissipe, après quoi les participants au rite sortent du lieu sacré et retournent dehors. Avant toute nouvelle cérémonie, la couverture de la tente est généralement retirée et nettoyée.

     Les vapeurs soignent, permettent de dialoguer avec les esprits, d'obtenir des visions. 

     

    Coutumes/Totem


  • La danse du Soleil (wiwanyank wachipi) est le rite majeur de la spiritualité des Indiens des Plaines. L'été, elle donne lieu aux grands rassemblements intertribaux.

    Pendant 4 jours, les participants s'imposent un jeûne complet, et dansent du lever au coucher du soleil, toujours face à l'astre. Le plus grand de tous est le soleil sans lequel nous ne pourrions vivre.

    La danse du Soleil

    Le dernier jour, ils s'infligent des souffrances en offrant un peu de soi, un peu de son enveloppe charnelle. Ils se font percer la poitrine par un crochet ou bien percer le dos.

    Les danseurs tirent derrière eux des crânes de bisons et dansent jusqu'à ce que leurs chairs se déchirent.

    La danse du Soleil

     

     

     

     

    Croquis par George Catlin vers

    1851

                                                                                                                                          

    Cette torture volontaire symbolisait le renouveau après la mort, la libération suite à la douleur.

    Le wiwanyank wachipi est une transe rituelle qui exalte le désir de rendre grâce au Créateur en lui offrant un peu de soi, un peu de son enveloppe charnelle. Charge symbolique supplémentaire, c'est l'occasion pour les hommes de s'infliger des souffrances qui les rapprochent des femmes, amenées, elles, à connaître naturellement les douleurs de l'enfantement.

    Afin de déposséder les indiens de leur tradition , les autorités américaines interdirent la danse du soleil en 1881. La pratique continua en clandestinité jusqu'en 1934, puis elle fut levé par le "Indian Reorganization Act."

    "Ici je suis,
    Regardez-moi,
    Je suis le soleil,
    Regardez-moi"

    (Chant Lakota de salutation au soleil levant)

    Coutumes/Totem


  • " Si je devais changer quelque chose, je m'adresserai aux occidentaux et je leur conseillerai de réfléchir à leurs erreurs et je leur dirai qu'au lieu de nous acheter des plumes, des filtres magiques ou des objets sacrés qu'ils aillent se ressourcer à leur propre histoire."

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