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Par C.Sylvie le 25 Décembre 2021 à 22:21
Tu peux toujours crier, on ne t'entendra pas !
- Tu peux toujours hurler, personne ne viendra !
- Seul dans ce brouillard où se noient tes idées,
- Tu penses à cette vie, à ce que tu as été.
- Il est trop tard maintenant pour te mettre à genoux,
- Arroser de tes pleurs, un mur qui s'en fout.
- Le monde où tu vivais, t'es maintenant fermé.
Ils t'ont mis dans cette cage et ils ont pris la clé.
- Tu étais trop subtile, trop sage, et puis, trop doux,
- Tu ne savais pas à quoi sert cette roue
- Dans laquelle Monsieur X. et Madame Ducon
- Vont déposer chaque soir leur pognon.
- Tu rêvais de la paix, de l'Amour et d'Elise,
- Mais elle t'a dit NON: trop sale ta chemise.
- Tu as ouvert les yeux et tu as vu les gens,
- Qui s'appelaient des hommes et qui disaient : Va t'en !
Ces hommes d'aujourd'hui, hé bien, ils t'ont fait peur,
- Car sur tous ces visages, tu as vu la laideur,
- La laideur des âmes, la laideur des cœurs,
- Au fond desquels ne pourrait y survivre une fleur.
- Alors, tu les as tué, tous ces animaux-là,
- Ces bêtes des cités qui rampent sous la croix.
- Lucide, dangereux, on t'a enfermé ici,
Et sur ton front d'enfant, on a écrit : FOLIE.
... éloge de la folie ...
... cercle vicieux de la société de consommation ...
... amour déçu ...
... désir d'un monde très pur ...
... hypocrisie des "chrétiens trafiquants" ...
- Inconnu
3 commentaires -
Par C.Sylvie le 19 Décembre 2021 à 21:58
Je suis comme je suis,
- Je suis faites comme ça.
- Quand j'ai envie de rire,
- Oui, je ris aux éclats.
- J'aime celui qui m'aime
- Est-ce ma faute à moi,
- Si ce n'est pas le même
- Que j'aime chaque fois.
- Je suis comme je suis,
- Je suis faites comme ça,
- Que voulez-vous de plus,
- Que voulez-vous de moi.
Je suis faites pour plaire
- Et n'y puis rien changer.
- Mes talons sont trop hauts,
- Ma taille trop cambré,
- Mes seins beaucoup trop durs
- Et mes yeux trop cernés,
- Et puis après,
- Qu'est ce que ça peut vous faire.
- Je suis comme je suis,
- Je plais à qui je plais,
- Qu'est ce que ça peut vous faire.
Ce qui m'est arrivé,
- Oui, j'ai aimé quelqu'un,
- Oui, quelqu'un m'a aimé,
- Comme les enfants qui s'aiment
- Simplement savent aimer, aimer, aimer....
Pourquoi me questionner,
- Je suis là pour vous plaire
- Et n'y puis rien changer.
Prévert
2 commentaires -
Par C.Sylvie le 18 Décembre 2021 à 20:16
Je ne suis pas poète
- un simple troubadour
- car n'ai point fait d'études,
- mon lot fût "Solitude".
Je console les peines ;
- chante pour les amours.
J'ai marché sur des routes,
- Où m'attendait le doute
- dans d'épineux sentiers,
- me suis égarée.
De vent sauvage qui souffle sur mes plaines,
- m'a éloignée jour après jour de ceux que j'aime ;
Il a voilé bien des soleils
- emportant mon pays des merveilles.
Il a entouré de nuages et d'ombre
- tous les visages que petit enfant j'ai aimés.
J'attends que vienne un vent doux
- qui me portera jusqu'à vous.
Marie-Pierre 1641
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Par C.Sylvie le 14 Décembre 2021 à 19:09
C'est un trou de verdure où chante une rivière
- Accrochant follement aux herbes des haillons
- D'argent : où le soleil, de la montagne fière,
- Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons.
Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue
- Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
- Dort : il est étendu dans l'herbe, sous la nuée,
- Pâle, dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
- sourirait un enfant malade, il fait un somme ;
- Nature, berce-le chaudement : il a froid.
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
- Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine,
- Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit.
A Rimbaud
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Par C.Sylvie le 13 Décembre 2021 à 19:16
Je suis venu, calme orphelin,
- Riche de mes seuls yeux tranquilles,
- Vers les hommes des grandes villes :
Ils ne m'ont pas trouvé malin.
A vingt ans un trouble nouveau
- Sous le nom d'amoureuses flammes,
- M'a fait trouver belles les femmes :
Elles ne m'ont pas trouvé beau.
Bien que sans patrie et sans roi
- Et très brave ne l'étant guère
- J'ai voulu mourir à la guerre :
La mort n'a pas voulu de moi.
Suis-je né trop tôt ou trop tard ?
- Qu'est ce que je fais en ce monde ?
- O vous tous, ma peine est profonde
Priez pour le pauvre Gaspard !
Paul Verlaine (1844-1896)
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Par C.Sylvie le 20 Mai 2019 à 11:46
Le doux chant de ta voix
Murmure à mon oreille
Le vieux chant d'autrefois
qui parlait des abeilles.
De ma petite ruche
Tu étais la seule reine
M'évitant les embûches
Faisant mes nuits sereines.
C'était le temps si court
Où tu m'aimais encore
Tu riais sur mes jours
Et caressais mon coeur.
... Ces souvenirs lointains
Marchent sur ton cercueil
Pas à pas, incertains
Ils pleurent sur mon deuil.
(?)
3 commentaires -
Par C.Sylvie le 19 Mai 2019 à 11:30
Quel jour sommes-nous ?
Nous sommes tous les jours
Mon amie
Nous sommes toute la vie
Mon amour.
Nous nous aimons et nous vivons,
Nous vivons et nous nous aimons,
Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie
Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour
Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour.
Jacques Prévert
(1908 à Neuilly sur Seine)
4 commentaires -
Par C.Sylvie le 18 Mai 2019 à 11:09
- On naît fatigué et on vit pour se reposer ;
- Aime ton lit comme toi-même ;
- Repose toi le jour pour dormir la nuit ;
- Si tu en vois un qui se repose : aide-le ;
- Le travail c'est de la fatigue ;
- Ne fais pas aujourd'hui ce que tu peux faire demain ;
- Fais en le moins possible, et ce que tu dois faire, fais le faire par les autres ;
- Trop de repos n'a jamais fait mourir personne ;
- Quand l'envie de travailler te prends, assais-toi, et attends qu'elle passe ;
- Si le travail c'est la santé, vive la maladie.
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Par C.Sylvie le 17 Mai 2019 à 10:55
J'ai fais un projet fou
Le tien
Je fais le premier pas
Te rencontrer
Sans te voir
Sans te toucher
Avec tes mots
Entre nous deux
Un miroir blanc qui nous rapproche
Une simple feuille de papier
A tout de suite.
Ipikipoura
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Par C.Sylvie le 16 Mai 2019 à 20:13
Etre jeune
Jeunesse n’est pas seulement une période de la vie,
Elle est surtout un état d’esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l’imagination, une intimité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité,
Du gout de l’aventure sur l’amour du confort.
On ne devient pas vieux pour avoir vécu
Un certain nombre d’années.
On devient vieux
Parce qu’on a déserté son idéal.
Les années rident la peau,
Renoncer à son idéal ride l’âme.
Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs
Sont ennemis qui, lentement
Nous font pencher sur la terre
Et devenir poussière avant la mort.
Jeune est celui qui s’étonne et s’émerveille,
Il demande, comme un enfant insatiable : « et après ?».
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.
Vous êtes aussi jeune que votre foi,
Aussi vieux que votre doute,
Aussi jeune que votre confiance en vous-même,
Aussi jeune que votre espoir,
Aussi vieux que votre abattement.
Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif,
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand,
Réceptif aux messages de la nature, de l’homme et de l’infini.
Et si, un jour, votre cœur allait être mordu par le pessimisme
Et rongé par le cynisme,
Puisse Dieu avoir pitié
De votre âme de vieillard !
Faut pas se moquer des ..........PAPY'S
Comment appeler la police quand vous êtes vieux et que vous n'êtes plus très
mobile...
= Georges DURANT,un homme d'un certain âge vivant à Aubervillers, dans le 93, allait se
coucher quand sa femme lui dit qu’il avait laissé la lumière dans l’abri de
jardin qu’elle pouvait voir depuis la fenêtre de la chambre. Georges ouvrit la
porte arrière de sa maison pour aller éteindre, mais il vit qu’il y avait des
personnes dans l’abri en train de voler du matériel. Il appela alors la police
qui lui demanda : "Quelqu'un s'est-il introduit chez vous ?"
- Il répondit :
= "Non,
mais des gens sont en train de me voler après s'être introduits dans ma cabane
de jardin "
- La police répondit :
= "Toutes nos patrouilles sont occupées il faut vous enfermer, et un officier
passera dès qu'il sera libre".- Georges dit :"O.K."
- Puis il raccrocha, attendit 30 secondes et rappela la police :
= -"Bonjour,
je viens de vous appeler pour des voleurs dans mon abri de jardin... Ne vous
inquiétez plus à ce propos... je les ai tués".
- Puis il raccrocha.
- = - Dans les cinq minutes qui suivirent, 6 voitures de police, une équipe de tireurs d'élite, un hélicoptère, deux camions de pompiers, une ambulance et le SAMU local se présentèrent devant son domicile, et les voleurs furent pris en flagrant délit.
- Un policier lui dit :" Je croyais que vous les aviez tués ?..."
- Georges répondit : " Je croyais que vous n'aviez personne de disponible !!!..."
>>>>>>> Histoire vraie... <<<<<<<
Moralité- Faut pas emmerder les vieux, ni les prendre pour des cons !
VIEILLIR EN BEAUTÉ
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec son coeur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l’heure;
Aller de l’avant, arrêter d’avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps ;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
A ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut-être douce,
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement,
Ne pas pleurer sur des souvenirs d'antan.
Etre fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour ;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c’est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu’au fond, ce n’est qu’un au revoir.…auteur Ghyslaine Delisle
11 commentaires -
Par C.Sylvie le 1 Avril 2019 à 20:36
O toi que l'on nomme douleur
qui viens sans joie et sans effort
Tu n'es pas le bonheur
Tu n'es pas le malheur
Par l'homme, pour l'homme
avec l'homme.
Si tu te calmes quand vient l'automne
Tu veilles sur nous jusqu'à la mort
Compagne de nos jours
Ennemie de toujours
Patiente Taciturne Obstinée
Rien ne sait ni ne peut t'arrêter.
De notre coeur n'auras-tu pitié ?
Où est-elle à la mesure de notre piété ?
Tous, tu les as torturés :
les innocents, les justes et les Saints,
les martyrs et les assassins.
Levée dés que sonne mâtines
A la mort tu ne mets de sourdine.
Et si j'osais te regarder. Cesserais-tu de me tuer ?
(Inconnu)
1 commentaire -
Par C.Sylvie le 30 Septembre 2018 à 01:24
Je me dis ……
Que demain ça ira mieux.
J’ai oublié que je suis vieux.
Y aura peut-être pas de demain.
Dehors il pleut, temps de chien,
Vie de chien.
Bientôt, il n’y aura plus rien.
Adieux mes petits biens
Adieux, crédits et découvert
Adieux banquier
Je viens de gagner
Un ticket pour l’éternité.
L’indien
2 commentaires -
Par C.Sylvie le 30 Septembre 2018 à 01:11
La nuit vient de revenir
Ce cycle étrange de la vie
Comme un rendez-vous avec soi-même
Pour faire un récapitulatif de ma mémoire.
Qu’ai-je donc appris de plus aujourd’hui ?
Pourquoi cette peur subite ?
Cette angoisse qui revient tous les soirs
Comme un signe de prendre garde au lendemain.
Je m’enfonce doucement dans mes draps
Pour y trouver chaleur et réconfort
Je fume mon dernier joint
Et dans un oubli total mes yeux se ferment …
-------------- --------------- --------------- ----------------
Un rayon de soleil traverse ma fenêtre
Ça y est, je suis en retard au travail
Ça m’est égal, je n’ai pas envie d’y aller
J’irai flâner dans les rues et les squares
Jusqu’à mon rendez-vous du soir.
La nuit revient, toujours fidèle
Avec toutes ses étoiles ! Comme elle est belle !
Et moi, qui existe sans savoir pour qui, pour quoi
Quel est donc mon rôle dans ce bats-monde !??
Oh !! Ténèbres, donne moi donc une solution
Suis-je donc incapable d’être aimée ?
Tiens, une étoile c’est détachée !!
Vient-elle me dire la vérité ?
Vérité cruelle mais réelle
Non, elle suit son chemin tranquille.
Et moi, paisible, je retourne dans mon lit.
C.Sylvie (17.02.1986)
1 commentaire -
Par C.Sylvie le 30 Septembre 2018 à 01:04
Blanche est ma vie
Noire est la tienne
J’ai un cœur sensible
Le tiens est de haine
Ami, je t’aimais …
A ta porte, je suis venue frapper
Mais tu m’as à peine aperçu
Car tu n’as pas voulu
C’est alors que tu m’as rejeté
Ami, j’ai de la peine…
Je voulais te voir et t’aimer simplement
Sans ruses et sans hontes
Sans détours ni mensonges
Te donner mon cœur à tout moment
Mais tu n’as rien compris
Et très vite tu es parti
Ami, tu es si loin …
Tu penses trop à cette laideur de la vie
Tu refuses d’être esclave de cette société
Alors tu t’es révolté
Tel un enfant pas sage
Ils t’ont mis dans cette cage
Ils ont pris la clé
Et tu n’as plus ta liberté
Ami, je t’ai perdu …
De nos deux nuits passées ensemble
Il ne me reste plus qu’un songe
Je me doute que tu t’en balance
Préférant fuir et nuire le monde
Alors Adieu
Ami, je t’ai oublié.
C.Sylvie (1986)
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Par C.Sylvie le 30 Septembre 2018 à 00:56
J'ai fait un projet fou
le tien.
Je fais le premier pas.
Te rencontrer
Sans te voir,
sans te toucher.
Avec tes mots
Entre nous deux.
Un miroir blanc qui nous rapproche
Une simple feuille de papier,
A tout de suite ....
Anonyme
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Par C.Sylvie le 30 Septembre 2018 à 00:51
Il dit non avec la tête.
Il dit oui avec le coeur.
Il dit oui à ceux qu'il aime.
Il dit non au professeur.
Il est debout, on le questionne.
Et tous les problèmes sont posés.
Soudain le fou rire le prend.
Il efface tout.
Les dates et les nombres.
Les chiffres et les lettres.
Et malgré les menaces du professeur.
Avec des craies de toutes les couleurs,
Sur le tableau noir du malheur,
Il dessine le visage du bonheur.
( Jacques Prévert)
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Par C.Sylvie le 18 Juin 2018 à 03:09
Désireux de traverser une rivière, un scorpion demanda à une tortue : » Prends-moi sur ton dos pour m’aider à traverser et rejoindre mes frères. – Que je te prenne sur mon dos, tu n’y penses pas. Tu es bien trop dangereux ! – Ne sois pas bête, je veux traverser, pas me noyer. » Après de longues palabres, la tortue se rendit compte que le scorpion voulait vraiment rejoindre ses comparses. Elle le chargea sur son dos et entama la traversée. Parvenue au milieu de la rivière, le scorpion tenta de piquer la tortue sans parvenir à traverser la carapace. Et la tortue de s’écrier : » Que diable cherches-tu à percer ? – Probablement le fond de ma nature. – Eh bien ! Je vais te révéler le fond de la mienne, lui cria la tortue avant de s’enfoncer dans les profondeurs. «
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Par C.Sylvie le 18 Juin 2018 à 02:50
Les humains, qui sont-ils ?
Ce sont des abrutis
Que font-ils ?
Des conneries.
Pourquoi ce goût de violence,
Et pour prouver quoi ?
Qu’ils sont les plus forts ?
C’est bien facile
Avec un flingue entre les mains.
Ils exterminent les animaux
Ils détruisent la nature,
Mais ôtez leur les armes
Et que deviennent-ils ?
Moins que pas grand-chose : Rien
Comment peuvent-ils être aussi crétins ?
Qu’ils s’entre-tuent d’accord,
Mais qu’ils laissent vivre les Saints.
C.Sylvie (1979)
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Par C.Sylvie le 23 Septembre 2016 à 12:22
LA PRIÈRE DU CHAT
A MON MAÎTRE...
Ne me prends pas pour esclave,
Car j'ai en moi le goût de la liberté.
Ne cherche pas à deviner mes secrets,
Car j'ai en moi le goût du mystère.
Ne me contrains pas aux caresses,
Car j'ai en moi le goût de la pudeur.
Ne m'humilie pas
Car j'ai en moi le goût de la fierté.
Ne m'abandonne pas,
Car j'ai en moi le goût de la fidélité.
Sache m'aimer et je saurai t'aimer
Car j'ai en moi le goût de l'amitié..
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